Nos conseils pour bien mémoriser

Des conditions de travail optimum

En premier lieu, il faut se créer des conditions de travail qui vous permettront d’être le plus concentré possible. Pour ce faire, vous ne devez pas être dérangé. En conséquence : isolez-vous, éteignez votre téléphone portable et le signal sonore de votre ordinateur, coupez la musique où la radio et, bien évidemment, éteignez la télévision. Même si vous avez le sentiment de ne pas être gêné, bien au contraire, par un fond musical, détrompez-vous !

Au 1^er signe de fatigue votre esprit risque de vagabonder, entrainé plus vite vers d’autres horizons plus ludiques. Outre la pollution sonore, faites en sorte de ne pas avoir de pollution visuelle : votre espace de travail doit être rangé, ne contenir que les éléments nécessaires à votre révision et votre bureau ne doit pas être encombré de barres énergétiques ou nourritures par exemple. Si vous avez faim, faites une pause : cela sera plus efficace pour vous. Enfin, ne laissez pas votre télévision allumée même si vous avez coupé le son. Votre œil ne pourra être qu’attiré à un moment donné dans sa direction.

Rester concentré

Pas toujours facile et pourtant nécessaire ! Si lors d’une séance de révision de Français par exemple vous pensez aux mathématiques qu’il vous reste à faire, vous mémoriserez mal. Dans ce cas n’hésitez pas à vous arrêter et faire une liste des choses importantes ou qu’il ne vous faut pas oublier. Cela vous permettra de réduire votre stress une fois la liste dressée et le contrôle repris. Ensuite reprenez et surtout ne lâchez pas. Lâcher pourrait être assimilé à un sentiment d’échec. Toutefois, nous avons tous des moments où nous sommes plus ouverts et concentrés car plus en forme, l’esprit en éveil… Essayez d’identifier chez vous ces moments fastes et programmez vos révisions sur ces périodes. Rien ne sert de réviser jusqu’à 23 heures, si dès 20 heures vous vous sentez épuisé. Dans ces moments là, la motivation tombe et vous serez beaucoup moins efficace.

Mémoriser avec efficacité

Il est essentiel de comprendre pour bien apprendre. Donc, nous vous conseillons d’avoir toujours près de vous un dictionnaire. Pour autant comprendre ne suffit pas toujours même si on enregistre plus vite… quand on sait ce que l’on enregistre. Apprendre certaines données par cœur est aussi obligatoire. Par ailleurs, certains ont besoin d’avoir le sentiment de tout savoir pour garder le contrôle. Néanmoins, apprendre par cœur quelque chose que l’on ne comprend pas du tout a de forte chance de ne pas pouvoir être pensé et utilisé au bon moment.

Les méthodes pour apprendre facilement ne sont pas les mêmes pour tous dans la mesure où nous n’avons pas tous la même façon de mémoriser. A l’usage, et pour tous les autres domaines, vous avez pu constater que vous aviez plutôt une mémoire auditive, visuelle, ou corporelle, cette dernière se créant dans le mouvement et l’action.

Par exemple vous êtes arrivés à faire votre 1^er virage en chasse neige au ski en :

• Ecoutant et appliquant les consignes du moniteur
• En regardant attentivement le moniteur effectuer une démonstration et reproduire le mouvement
• En vous calant derrière lui voire dans ses skis afin de faire le mouvement de concert avec lui

Et bien pour vos révisions c’est la même chose.

Si votre mémoire est auditive : en 1^er lieu lisez vos cours, ouvrages… à haute voix. Des formations existent, notamment sur internet, qui associent des bandes sons. Donc optez pour ce type d’outils. Vous pouvez enfin, si vous en avez le temps, vous enregistrer ou enregistrer le cours auquel vous assistez pour le réécouter autant de fois que nécessaire.

Si votre mémoire est visuelle : relisez à plusieurs reprises vos cours mais surtout n’hésitez pas à souligner les éléments (mots, phrases, concepts…) importants. Notez dans la marge des informations utiles, faites des dessins, des schémas… En formation il est prouvé qu’un dessin vaut 1000 mots.

Si votre mémoire est plus corporelle : réécrivez vos cours. Vous êtes le sujet idéal pour concevoir des fiches de lecture synthétique voire de plus en plus résumées. Ou bien jouez vos cours comme si vous étiez en train de tourner la scène d’un film, ou développer des jeux de rôle avec votre entourage.

Evidemment nous ne sommes pas linéaires et uniques. Nous activons plusieurs formes de mémoire même si l’une domine par rapport à l’autre. Vous pouvez très bien dans un 1^er temps écrire et produire des fiches synthétiques et ensuite avoir besoin de les relire à haute voix. Enfin, développez les moyens mémotechniques si vous bloquez sur quelque chose. Là ils vous sont propres en fonction de votre histoire.

• A titre d’exemple on peut dire aux enfants musiciens qui utilisent allégrement les « si j’aurais » : les Si n’aiment pas les Ré. Ils peuvent alors visualiser une portée et le positionnement des notes qui est éloigné.
• Pour retenir un numéro, une date, associer les chiffres à quelque chose qui vous touche : 95 ; l’âge que je ne souhaiterai jamais avoir – 20 ; l’âge que j’ai préféré vivre. Les possibilités sont illimitées et font appel à votre vécu, votre histoire, votre affect…
• Vous pouvez associer un mot que vous auriez du mal à retenir à une image. Vous pouvez aussi pour retenir le nom d’une ville passer par le dessin du pays de celle-ci. Le fait ensuite de visualiser la forme du pays et le positionnement de la ville vous permettra de vous rappeler son nom immédiatement.
•  Enfin vous pouvez utiliser des contractions qui vous permettront de vous souvenir d’un ensemble de mots. En management très souvent on vous dira qu’un objectif est SMART. Certains mémoriseront la voiture, la smartbox, ou le chic pour finalement retenir qu’un objectif doit être Stimulant, Mesurable, Accessible, Réaliste, Temporel. Et le très connu « Mais ou est donc Ornicar ? » pour retenir les conjonctions de coordination : mais, ou, et, donc, or, ni, car

Les solutions sont infinies. Utilisez ces techniques au maximum et vous constaterez à l’usage que vous mémoriserez alors sur la durée.