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S'orienter vers la Fonction Publique pendant la crise...

S'orienter vers la Fonction Publique pendant la crise...

Devant l’augmentation régulière du nombre de chômeurs, beaucoup sont ceux qui se sentent attirés par la fonction publique.  Pas seulement par attrait des fonctions, mais aussi dans la perspective d’une certaine sécurité de l’emploi. Même si aujourd’hui on ne peut pas formellement l’affirmer dans les différentes fonctions publiques, chiffres à l’appui, il y a toujours eu une corrélation entre le marché du travail et les inscriptions aux concours de la fonction publique.

Quand le monde du privé est en crise, la fonction publique connaît une recrudescence de candidats et un intérêt plus soutenu : pour mémoire, lors de la dernière récession économique connue en France (1990-1993) le nombre de candidats aux concours par poste avait progressé de 9 à 22.

2009 ne dérogera pas à la règle !

Devant l’augmentation régulière du nombre de chômeurs, beaucoup sont ceux qui se sentent attirés par la fonction publique.  Pas seulement par attrait des fonctions, mais aussi dans la perspective d’une certaine sécurité de l’emploi. Même si aujourd’hui on ne peut pas formellement l’affirmer dans les différentes fonctions publiques, chiffre à l’appui, il y a toujours eu une corrélation entre le marché du travail et les inscriptions aux concours.

Mais serait-ce un miroir aux alouettes ?

Non, car près d’un tiers des effectifs de la fonction publique va être renouvelé au cours des 10 ans à venir. En conséquence les postes à pourvoir seront nombreux. Dans la Fonction publique d’Etat, par exemple, même en respectant la règle du « un sur deux », 150 000 agents devraient être recrutés dans les 4 ans à venir.

Les secteurs qui recrutent sont variés et concernent le secteur de la sécurité, la justice, l’enseignement mais aussi l’environnement, le contrôle de gestion, les métiers de la santé…

Mais attention !
Le développement du nombre de candidats devrait accentuer le phénomène, connu depuis quelques années,  de candidats surdiplômés.

En 2006 par exemple, 40 % des lauréats à un concours de catégorie C avaient au moins un niveau bac + 2. Alors que ces concours sont ouverts aux titulaires du BEPC. Ceci augmente donc la difficulté des concours, la concurrence étant plus rude, ainsi que  la gestion des ressources humaines après la prise de fonction. En effet, les employeurs publics se retrouvent très vite face à des agents frustrés souhaitant évoluer.

Néanmoins la fonction publique, devant cet afflux de candidats, associé à une réforme des concours dont les épreuves sont de plus en plus « professionnelles », espère bien recruter des candidats mieux ciblés.