Ca bouge pour les Sapeurs-Pompiers !

Au cœur des préoccupations les sapeurs pompiers sont l’objet de nombreuses attentions.
 
En 1er lieu, aujourd’hui,  il s’agit de palier à  la pénurie de candidats aux missions de sapeur pompier volontaire et la disponibilité des personnes.
Les sapeurs pompiers réalisent, chaque année, 4 millions d'interventions d'urgence. Le 24 janvier 2009, lors de la tempête Klaus, 6 500 d'entre eux ont été mobilisés pour secourir et apporter leur aide. Etudiants, pères et mères de famille, salariés, fonctionnaires, artisans, médecins, infirmiers, ils sont 200 000 (80% des sapeurs pompiers) à choisir de s'engager comme volontaires au sein des services départementaux d'incendie et de secours (SDIS) pour répondre à toutes les détresses et exercer de manière concrète et solidaire leur citoyenneté. Conformément aux engagements pris par le ministère de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales en 2005, des conventions cadres sont en cours d’élaboration avec les grands ministères et les grands employeurs privés. A ce jour des conventions ont été signées avec la Poste et le ministère de la défense permettant aux personnels (civils et militaires) d’effectuer pendant leur travail des activités de SPV. Aujourd’hui des négociations sont en cours avec la SNCF, Air France, GDF mais aussi le ministère des finances et celui de l’éducation. En revanche le nombre de jours de disponibilité rémunérés, fixé à 20 avec le groupe la Poste, sera mis en avant lors des discussions, mais rien n’indique qu’un quota similaire sera obtenu.
Par ailleurs, La commission «ambition volontariat» que Michèle Alliot-Marie a installée le jeudi 2 avril 2009 sera chargée d'élaborer un rapport, pour fin septembre, qui permettra de consolider, pour les années à venir, cette forme d'engagement citoyen, et de renforcer son attractivité pour la jeunesse.


En second lieu le concours de SPV évolue :
 
Un arrêté du 24 février 2009 vient modifier les épreuves du concours externe d’accès aux emplois de sapeurs-pompiers professionnels non officiers. Sont ajoutées :

• Une épreuve de pré admissibilité constituée par des épreuves physiques et sportives éliminatoires et seuls les candidats déclarés aptes aux épreuves physiques et sportives seront autorisés à participer aux épreuves écrites d'admissibilité.

Les épreuves physiques et sportives, au nombre de six, sont les suivantes :

• un test de natation (50 mètres nage libre à réaliser en une minute maximum (hommes) ou en une minute quinze secondes maximum (femmes) ;
• une épreuve d'endurance cardio-respiratoire ;
  
• une épreuve d'endurance musculaire abdominale ;
  
• une épreuve d'endurance musculaire des membres supérieurs ;
  
• une épreuve de souplesse ;
  
• une épreuve de vitesse et de coordination.
  

 
Ces épreuves ne sont pas notées, mais sanctionnées par la mention apte ou inapte.
 
Les candidats participent aux épreuves dans l'ordre défini ci-dessus, sous réserve, pour être déclarés aptes, qu'ils réalisent à chacune de ces épreuves la performance correspondant à celle définie dans la description de chaque épreuve. Dans le cas contraire, les candidats sont éliminés au fur et à mesure du déroulement des épreuves :
 
1- La première épreuve consiste en un test de natation réalisé en piscine dans un bassin de 25 ou 50 mètres, homologué par le ministère de la jeunesse et des sports.
Une pause d'une heure au moins devra séparer cette épreuve de la suivante (endurance cardio-respiratoire) ;
 
2- Les épreuves suivantes sont organisées chacune en deux ateliers au moins dans l'ordre précisé ci-après :

• Endurance cardio-respiratoire.
• Une pause d'une heure au moins doit séparer cette épreuve de la suivante (endurance musculaire abdominale) ;
  
• Endurance musculaire abdominale ;
  
• Endurance musculaire des membres supérieurs ;
  
• Souplesse ;
  
• Vitesse et coordination.
  

Une pause de cinq minutes environ doit être observée entre chacune des épreuves b, c, d et e.
 

•    Une épreuve orale d'admission qui consiste en un entretien avec le jury.

Cette épreuve d'entretien qui se déroule sans préparation a pour point de départ un court exposé (5 mn maximum) du candidat présentant les raisons pour lesquelles il fait acte de candidature. Elle est destinée à permettre au jury d'apprécier la personnalité du candidat, ses qualités de réflexion, ses connaissances générales et sa motivation (durée de l'épreuve : 15 mn ; coefficient 4).