Les professeurs des écoles travaillent avec des enfants dont l'âge peut aller de 2 à 11 ans, c'est-à-dire de la première année de l'école maternelle à la dernière année de l'école élémentaire. Ils abordent différents domaines puisque l'enseignement qu'ils dispensent est polyvalent : français, mathématiques, histoire et géographie, sciences expérimentales, langue vivante, musique, arts plastiques, activités manuelles et éducation sportive.
Le concours de recrutement des professeurs des écoles est académique. Ceci signifie que les lauréats sont affectés dans un des départements de l'académie où ils ont passé le concours et enseigneront après titularisation, dans ce département (d'où l'importance du choix de cette académie lors de l'inscription au concours).
Après réussite au concours, d'abord stagiaire puis titulaire, vous appartiendrez au corps des professeurs des écoles qui comporte deux classes ("grades") :- une classe "normale" qui comprend onze échelons,- une "hors-classe" qui comprend sept échelons.
La rémunération principale augmente périodiquement au fur et à mesure que vous gravissez les échelons à l'intérieur d'un grade : à chaque échelon correspond un indice qui détermine le montant de la rémunération principale que vous percevrez.
Je suis arrivée dans cette voie un peu par hasard.
Munie d’une licence d’histoire je ne savais pas quoi faire de précis, si ce n’est le besoin d’intégrer la vie active assez rapidement. En revanche dès mon plus jeune âge, munie d’un BAFA, je me suis occupée de jeunes dans le cadre de colonies. C’est d’ailleurs une amie, qui, m’ayant vu fonctionner avec les gamins, m’a parlé du métier de professeur des écoles. Il lui semblait qu’il me correspondait tout à fait.
Après des recherches d’information dans un CIO et des discussions avec des professeurs qui ont eu la gentillesse de m’expliquer leur métier, les choses sont devenues une évidence. J’ai donc décidé d’intégrer l’IUFM.
En deuxième année, les stages effectués m’ont confortée dans mon choix et j’ai d’ailleurs adoré le stage pratique accompagné. J’ai alors rencontré un « instituteur » plutôt vieille génération et proche de la retraite, pourtant toujours passionné par son métier.
Aujourd’hui je travaille dans une petite école de campagne où nous avons l’avantage d’avoir tout autour de nous et, à proximité, de multiples « laboratoires » de découvertes.
Même si je m’épanouis dans ce job, je regrette l’image que nous avons auprès de certains parents, qui pensent souvent que nous avons choisi ce métier uniquement pour les congés !
D’ailleurs, ce sentiment est conforté par le nombre de candidates. J’ai vu récemment qu’en 2008 par exemple, 83 % des candidats admis au concours externe étaient des femmes.
Si c’était le cas, franchement nous ne tiendrions pas la distance. Exerçant depuis 6 ans, j’ai aussi constaté une évolution, pour ne pas dire une dérive, dans les relations avec les parents. Elles sont de plus en plus difficiles et j’ai l’impression qu’ils se trompent.
Nous sommes là pour instruire leurs enfants mais, à mon sens, pas pour les éduquer. Chacun son rôle !
Heureusement les enfants sont là et nous rendent au quotidien les efforts faits.
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