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"Je vis ce stage comme une période d'essai"

Témoignage d'une fonctionnaire stagiaire : Agnès T, 30 ans, gestionnaire en ressources humaines dans une université en Ile-de-France

Après avoir occupé « divers petits boulots » (chef de projet dans une société informatique, conseillère clientèle pour EDF-GDF, vendeuse, surveillante dans un lycée, rédactrice en assurance, un CDD en catégorie C dans la fonction publique hospitalière), Agnès est en passe de trouver la stabilité de l’emploi qui lui faisait défaut jusqu’ici.

Engagée en septembre 2012 comme contractuelle en CDD dans une université parisienne, cette diplômée en administration économique et sociale s’est vue encouragée par son supérieur hiérarchique à passer le concours externe ITARF - Ingénieurs, Techniques, Administratif de recherche et de formation (catégorie B) - du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Coachée par son chef de service, formée au contenu des épreuves, elle réussit le concours. Coup de chance, un poste identique au sien se libère dans la même université. La période probatoire de la jeune lauréate s’inscrit donc dans une totale continuité professionnelle. Et pourtant…

« Même si mes responsabilités sont identiques, je cherche tout de même à faire mes preuves, à montrer ce que je sais faire. Je n’oublie pas qu’à la fin de mon stage, d’ici un an, mon travail va être évalué par le responsable de service. Je veux avant tout qu’il soit satisfait de moi. Cette période me donne l’occasion de lui prouver que j’ai les capacités à évoluer dans mon poste. A moins de faire une faute très grave (mais je ne vois vraiment pas laquelle), ma titularisation est quasiment acquise. Je vis malgré tout ce stage comme une période d’essai où l’appréciation de mon supérieur compte beaucoup pour moi ».

Par ailleurs, ce statut de fonctionnaire stagiaire présente un avantage non-négligeable pour Agnès. « Je suis mieux rémunérée que lorsque j’étais contractuelle. Mon salaire a augmenté de 170 euros brut par mois du fait de la diminution des cotisations patronales et des primes ». De plus, une fois titularisée, elle va pouvoir être payée sur la base d’un échelon supérieur. « Je passerai de l’échelon 1 à l’échelon 5 car on prendra en compte mes anciennes expériences professionnelles ».

Après le concours, le stage d'intégration