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Anne-Marie, Auxiliaire de Soins à l'hôpital Debrousse, Lyon

Anne-Marie, Auxiliaire de Soins à l'hôpital Debrousse, Lyon

L'Auxiliaire de Soins, aussi appelée aide-soignante, dispense des soins de bien-être et de confort aux personnes admises dans un service médical. Elle contribue à la prise en charge des personnes ayant subi une altération de leurs capacités physiques et/ou mentales, afin de subvenir à leurs besoins fondamentaux par délégation de l'infirmier/ère ou sur prescription médicale. Elle participe à la gestion et à l'entretien de l'environnement de la personne. C'est un métier qui demande déontologie et disponibilité vis-à-vis des patients. Il s'agit d'un concours sur titres de la Fonction Publique Territoriale de catégorie C (niveau CAP).

« J’ai découvert le métier au détour d’un salon pour l’emploi. J’avais une idée très négative des aides soignantes : des bonnes à tout faire de l’hôpital.

Au cours de ma conversation avec un agent hospitalier sur le stand, j’ai perçu une tout autre réalité. Bien sur, une part importante de notre travail consiste à faire le ménage des chambres, porter les repas, changer le linge. C’est presque un travail de femme de chambre.

Mais il ne faut pas s’arrêter à ça. Une fois que l’on a dépassé le côté « utilitaire » du métier, on devient un véritable soutien des patients.

Je suis dans un service de cancérologie et le quotidien des malades n’est pas drôle, mais alors pas du tout. Avec la toilette, les repas, les déplacements, les soins, je leur apporte en plus une présence et une écoute.

Les infirmières ou les médecins sont perçus comme « acteurs médicaux ». Nous, les malades nous considèrent comme faisant partie de leur quotidien. Quand vous aidez une personne à faire sa toilette, des liens différents se créent. Les malades sont plus enclins à se confier. Nous pouvons mieux identifier les difficultés d’ordre psychologique ou moral.

Des responsabilités, j’en ai très peu : je n’ai pas le droit de donner des médicaments, juste quelques soins (prise de température, changement de pansements simples). Tout passe par le médecin et l’infirmière. Et c’est très bien comme ça.

Mon intérêt est ailleurs, plus à l’écoute et au service  - du confort et du réconfort - des malades.

Ceci dit, au quotidien, je suis le bras droit de l’infirmière et en cas de problème d’un patient, ce sont souvent les aides soignantes qui donnent l’alerte. »

Concours Auxiliaire de Soins de 1ère Classe