Ne passez pas à côte de ce métier aux multiples facettes, indispensable au bon fonctionnement de tous les établissements territoriaux et qui constitue une porte d’entrée dans la fonction publique pour un grand nombre de personnes !
Les éléments administratifs
L’entretien est le premier métier de la territoriale ! Ce sont des emplois de catégorie C, rattachés aux services et à la filière techniques, recrutés le plus souvent sans concours, qui ne nécessitent pas de qualification à l’embauche et dont les évolutions et les spécialisations sont assurées par la formation continue. On trouve ces postes sous les dénominations statutaires d’adjoints techniques territoriaux, d’adjoints techniques territoriaux des établissements d'enseignement et d’agents de maîtrise territoriaux. Le recrutement s’effectue souvent avec le grade d’agent d'entretien et le premier échelon de l’avancement avec le grade d’agent d'entretien qualifié.
Les métiers de l’entretien ont considérablement évolués et progressés (en nombre de postes et en complexité) ces 20 dernières années dans la fonction publique territoriale en raison, et de manière paradoxale, de la mutualisation de la demande de nettoiement par le développement de l'intercommunalité. Cette mutualisation n’a pas fait diminuer les besoins. Au contraire, la demande de main-d’œuvre a progressé de plus de 25 % durant cette période. L'acte II de la décentralisation et le transfert des personnels techniques de l'Education nationale vers les collectivités locales ont largement participé à cette augmentation. L’automatisation et informatisation des machines de nettoyage et les nouveaux produits ont revalorisé ces fonctions sans pour autant réduire la main d’œuvre sans qualification.
Brève définition des métiers du nettoyage : « effectuer seul ou sous le contrôle d'un responsable de chantier, l'enchaînement des travaux nécessaires au nettoyage et à l'entretien des surfaces et locaux et des biens du patrimoine de la collectivité».
Toutes les infrastructures sont concernées : bâtiments publics administratifs, centres techniques municipaux, gymnases, salles de spectacle, établissements scolaires, internats et foyers d’accueil, crèches, résidences et centres d’hébergement, restaurants scolaires ou de collectivité, etc.
Si les tâches apparaissent comme simples, l’exercice n’en demande pas moins de nombreuses qualités dues à la pénibilité du travail, aux multiples relations fonctionnelles, à l’attention nécessaire pour l’utilisation de produits souvent dangereux (une erreur de dosage ou de manipulation peut entraîner la dégradation de matériel ou une intoxication), à la présence d’usagers et de public lors de certaines interventions (nécessité d’adopter un comportement aimable et neutre pour la bonne image de la collectivité).
Il faut pouvoir travailler seul, de manière autonome, mais aussi s’intégrer dans une équipe pour des chantiers importants. De nombreux déplacements sont nécessaires à l'intérieur comme à l’extérieur des bâtiments et la station debout est longue. Les horaires sont souvent décalés mais généralement compatibles avec des emplois à temps partiel.
De multiples spécialisations sont offertes ; en fonction du type de machines utilisées : auto-laveuse, haute pression, etc. ; des surfaces : grésage et lustrage des marbres, revêtement de sols textiles par shampooing ; des catégories de bâtiments : gymnase, accueil de jeunes enfants, restauration collective, etc.
Une fois titularisé, après une année d’exercice dans la collectivité, les possibilités d’évolution sont importantes. Dans la filière entretien tout d’abord avec les spécialisations et l’encadrement des équipes, mais aussi dans l’ensemble de la filière technique grâce à la formation et aux concours internes. Les concours de la filière administrative sont également accessibles et il n’est pas rare de voir des agents chef d’entretien passer le concours interne de rédacteur territorial.
La rémunération d’un agent d’entretien débute à 1 100 € bruts/mensuels pour un temps plein. Intégré à la filière technique, il bénéficie d’un régime de prime avantageux. Par exemple, une spécialisation dans l’utilisation de produits dangereux ou de machines induit une prime annuelle de 450 €.
Consultez les témoignages d'Aline et Marc, agents d'entretien polyvalents : cliquez ici
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