Les tests psychotechniques sont utilisés dans de nombreuses catégories de concours comme l’entrée en IFSI (infirmier), sous officier de gendarmerie, sous officier de l’armée, gardien de la paix, surveillant du jardin du Luxembourg, lieutenant pénitentiaire… Ils complètent généralement une sélection composée d’écrits et d’oraux et font partie intégrante des concours.
Leur objectif n’est pas de juger des connaissances du candidat mais de vérifier les qualités qui sont requises pour le poste à occuper. En tout premier lieu ce sont la concentration, la maîtrise de soi et la ténacité qui sont évaluées. Pour autant un certain nombre de connaissances sont supposées acquises. Les types de tests peuvent être classés en plusieurs catégories :
En raisonnement logique par exemple, les questions peuvent porter sur des séries, des suites graphiques, de la logique spatiale, de la recherche d’intrus, des énigmes, des carrés de chiffre ou de lettres… Les questions pourront être accompagnées de supports visuels, de tableaux, de dessins de dominos, de cartes à jouer… En aptitude verbale, dans la mesure où le niveau général en français a baissé, de nombreux tests vont chercher à mesurer la facilité et le contrôle verbal par des questions sur les synonymes, les intrus, les analogies, l’orthographe et la grammaire…
La préparation
Ces épreuves font peur mais il faut les envisager comme un jeu ! Un jeu certes, mais qu’il faut préparer un minimum, même si cela reste difficile. Tout d’abord, comme toute épreuve, il est nécessaire de se renseigner en amont sur le type de tests pratiqués et sur la durée de l’épreuve. Par ailleurs de nombreux ouvrages existent qui permettent de découvrir la teneur des tests, dédramatiser mais surtout s’entraîner à la gestion des réflexes et apprendre à gérer son temps. En revanche bon nombre de connaissances doivent être acquises en orthographe, grammaire mais aussi en mathématiques et notamment en calcul mental. Donc afin de ne pas être pénalisé il est obligatoire de réviser les règles de français et de mathématiques en fonction du niveau du concours.
L’épreuve
Le plus difficile est la gestion du temps afin de répondre à un maximum de questions. D’où l’intérêt de se préparer en amont sans faire d’impasses car tout est noté voire chronométré séparément : aptitude verbale d’un côté, aptitude numérique de l’autre etc… Il n’y a pas de questions pièges donc pas de panique ! Les tests sont toujours à réaliser dans un temps limité car la rapidité de raisonnement est mesurée.
Quelques conseils :
Si vous butez sur une question, passez à la suivante car les questions ne sont pas classées par ordre de difficulté. Revenez ensuite aux questions restées sans réponse s’il vous reste du temps. L’essentiel est de comprendre le principe qui se cache derrière la question. Lorsque plusieurs solutions sont proposées, il faut d’abord comprendre la logique de la suite. Ensuite seulement vous regarderez les différentes propositions afin de ne pas perdre de temps. Vous pouvez aussi, sur une feuille de papier à part, dessiner ce qui vous semble être le résultat et le chercher dans un deuxième temps parmi les réponses proposées. N’ayez pas d’inquiétude si les questions vous semblent trop faciles car ce qui est souvent important c’est le volume de questions et la gestion du temps. Ne répondez pas au hasard et préférez laisser une question sans réponse. En effet de plus en plus de tests pénalisent les mauvaises réponses afin de ne pas ouvrir la possibilité à des personnes d’être reçues alors qu’elles n’ont compté que sur le hasard.