Le concours de Surveillant de l’administration Pénitentiaire est un concours de catégorie C, ouverts aux candidats titulaires du brevet des collèges ou d’un diplôme équivalent.
Grâce au nouveau statut d'avril 2006, les surveillants pénitentiaires peuvent évoluer plus rapidement vers des postes d'encadrement (premiers surveillants et majors) puis accéder à des postes de commandement (lieutenant, capitaine, commandant pénitentiaires).
Ils peuvent être amenés à assurer les fonctions de chef d'établissement dans des maisons d'arrêt et établissements pour peine de moins de 200 places.
Le salaire en début de carrière est de 1448 €/mois, et peut atteindre 2923 €/mois en fin de carrière.
"Après le BAC, je ne savais pas quelle voie choisir. J’avais à la fois envie d’entrer rapidement dans la vie active et m’engager au service de la société ; au début, la police ou l’armée. Le concours de surveillant pénitentiaire, c’est un peu par hasard. Le profil de poste m’a plu et j’ai réussi le concours. Même si c’est un métier difficile - les relations humaines sont quelques fois tendues avec les détenus - il y a de nombreux avantages.
La formation est très complète et surtout très responsabilisante. Lors de mon premier stage pratique en maison d’arrêt, j’ai travaillé 4 jours en binôme avec un gardien expérimenté puis on m’a confié les clefs d’un petit nombre de cellules et j’étais autonome. Ensuite je suis devenu fonctionnaire avec un plan de carrière très défini.
Et puis le travail est intéressant, on doit résoudre des problèmes concrets d’organisation du quotidien, de relations humaines. On a une vraie responsabilité et un rôle important dans le bon déroulement des peines. En plus, garder les détenus est indispensable à la société. Contrairement à ce que l’on croit, le travail est varié. J’encadre une petite équipe de gardiens. Il faut contrôler les effectifs, gérer les entrées, les sorties. On peut également être affecté au mirador, surveiller l’ensemble d’un étage ou encore les ateliers ou la promenade. Les journées passent très vite !
La sécurité est la préoccupation principale de ce métier. Mais en général, nous ne sommes pas armés. Je n’ai même pas de matraque. Les incidents sont rares même si quelquefois les relations sont "viriles". Avec l’expérience, on s’aperçoit que le dialogue résout la plupart des problèmes. Psychologiquement, c’est parfois difficile.
On a affaire à des personnes en échec et en rupture avec la société, des cas souvent difficiles ou douloureux. Mais il ne faut pas oublier que nous sommes avant tout là pour les surveiller. La première règle, c’est de laisser son travail derrière soi une fois la journée finie. Il faut une séparation nette entre vie professionnelle et vie privée sinon, on risque de se laisser dévorer par les situations de certains détenus".
Pour consulter les fiches d'informations des concours de l'administration pénitentiaire, cliquez sur les intitulés ci-dessous:
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